Tigre et Delta de Paraná

Première sortie hors de la ville avec la visite de la ville de Tigre. Tigre se situe à 50km au Nord-Ouest de Buenos Aires et marque le début de l’estuaire du Rio de la plata. Le fleuve argent est difficile à imaginer comme une rivière. Presque large de 50km par endroit, long de 300km, le Rio marque la frontière entre l’Argentine et l’Uruguay. Le fleuve a une couleur marron car draine énormément de sédiment depuis les terres. Tout ca pour dire que Buenos Aires n’est pas au bord de la mer mais de la rivière !!

Pour accéder à Tigre, on peut prendre une ligne de train, chose suffisamment rare en Argentine pour être signalé. Bon c’est pas un train de luxe mais le prix étant celui des transports en commun de Buenos aires, l’Aller-Retour est à 5$ soit 1€ ! Je pars avec Samy un pote de hand de Paris et de ses  copines rencontrées lors d’un voyage dans le Nord Ouest Argentin (Cécile française et Cristina espagnole), notre guide sera un ami argentin de Marta dont le nom m’échappe pour être honnête.

Le train permet de voir un peu la banlieue de Buenos Aires et puis c’est divertissant, il y a beaucoup de vendeur à la sauvette sur cette ligne : des mouchoirs, chaussettes, cartes de Tigre, bonbons, chocolat, des changeur de monnaie (un billet de 10$ contre 8$ en pièces, les pièces étant une denrée précieuse pour le colectivo)

Delta de Paraná

Tigre en soit n’a pas un grand grand intérêt, il y a un gros casino, une fête forraine qui attire pas mal de famille le w/e et un marché. Mais la visite vaut le coup pour aller au niveau du Delta de Paraná.  La zone est quadrillée de rivières, fleuves, bras qui dessinent pleins d’îles moitié sauvage-moitié habitées.

Le seul moyen de se rendre sur les îles c’est de prendre des vieux bateaux en bois qui servent de bateaux-bus. Il n’y pas vraiment d’arrêt spécifique, il faut préciser à une personne du bateau où descendre et pareil pour partir, il faut se mettre sur une passerelle et faire signe au bateau.

Bateaux-bus

On prend donc le bateau direction une des îles. Il y a des superbes maisons au bord du fleuve que l’on emprunte, c’est un lieu de résidences secondaires pour les gens de Buenos Aires. Il y a aussi beaucoup de club d’aviron de la capitale délocalisée ici. On arrive sur l’île que veut nous faire visiter notre ami argentin, mais je serais bien incapable de l’indiquer sur la carte ci-dessus.

C’est vraiment marrant, il n’y a pas de routes du tout, ce sont justes des petits chemins dans tous les sens, faut pas perdre de vue la rivière, ca semble plus simple pour éviter de se paumer. On se pose dans une parrilla histoire de se réchauffer un peu car autant il faisait beau sur Buenos Aires, là il fait tout gris. C’est très calme en tout cas et c’est agréable.

En fait la plupart des maisons sont collées à la rivière et derrière il ya quelques rangées de maisons mais tout de suite après c’est inhabité. Visiblement il y a une faune assez fourni mais j’ai rien vu. Après le repas, on se balade sur l’île, on se laisse quitter par notre guide argentin. Il ya des maisons assez jolies, ca doit être super agréable en été. Il n’y a pas de grandes démarcations entre les maisons et on se retrouve souvent à couper à travers les jardins des maisons surtout celles qui donnent sur la rivière.

Retour avant le coucher du soleil (qui était toujours caché dans la grisaille), sur notre passerelle, on fait signe au bateau et on part finir par un tour dans la ville avant de prendre notre superbe train direction la gare de Retiro à Buenos Aires.

Bonne première escapade en dehors de la ville bien aidée par la présence d’un local pour sortir des sentiers battus touristiques.

Les photos picasa ci-dessous