Sur la route, vue superbe sur les pré-andes avec les sommets sous la neige; au loin à 80km on voit le volcan tupungato seulement 6600m (il paraît qu'il y a un débat éternelle pour savoir sa vraie altitude car le sommet est couvert par un énorme glacier qui rend le calcul d'altitude du vrai sommet difficile) par contre on ne peut pas voir le Aconcagua plus haut sommet du monde hors himalaya 6900m, le guide nous rejoint et on prend un deuxième transfert seulement pour le groupe trekking, on est trois de la même auberge un brésilien Jonatans qui préfère parler espagnol et une Anglaise Kelly qui ne parle pas espagnol, notre guide Féfi ne parle que espagnol faut donc jongler et faire la traduction avec Kelly. On monte à 2900m en voiture, Fefi râle après les porteños (habitants de la capitale) sont en vacances et font n'importe quoi se la route, j'entends ne roule pas plus vite que 50km/h sur les lacets terreux de la montagne...
C'est parti on démarre je vais pouvoir tester les chaussures tout de suite, on attaque direct dans la poudreuse, il ne fait pas froid, le soleil tape, c'est extra. On me passe des guêtres, on est tout le temps dans 30cm de neige et la neige rentrait par les chevilles mais maintenant c'est nickel. Le chemin? Il y a pas! On prend tout droit et on évite les belles plaques de glace polies par le vent, on monte tranquille trop tranquille parfois car on fait pas mal de pauses car elle manque d'air Kelly (groze blague!) je ne ressens pas trop l'altitude le souffle ça va, on dit que le mal de montagne dans les Andes peut commencer à 3000m c'est juste chiant de s'arrêter tout le temps car faut reprendre le rythme de montée. A chaque pause je me demande si Kelly va poser sa galette car elle, elle le sent le mal de montagne mais non! Arrivé au sommet, on est à 3500m, au dessus des nuages, il y a une vue magnifique et même un condor qui tourne pour parfaire le tableau! Le Cerro de Las Arenales, c'est fait!
Ça souffle, heureusement qu'il y a du soleil sinon ça doit vraiment cailler. On est rejoint au sommet... par un groupe de français pffff. Au sommet on a droit à une soupe bien chaude mais laborieuse pour faire chauffer l'eau au butagaz. D’aileurs ca rend jaloux les Français et une française m’emprunte mon mug de soupe pour se réchauffer les mains…Fefi me dit que j'ai la condition pour continuer sur le sommer voisin á 4000m et qu'en 45min c'est fait... (me parait ambitieux ce temps) mais qu'avec nos deux zozos on ne peut pas. Je suis à la fois un peu déçu et excité de me dire que je vais pouvoir monter d'un cran en vacances à la fin. Fefi est super sympa et c'est un peu une brutasse comme tout guide, il a été semi-pro en escalade (pour les connaisseurs, il est monté en 8a+) et il a déjà fait l'Aconcagua par exemple. Descente plus rapide, le vent se lève et le soleil commence à se cacher derrière la montagne, faut se grouiller sinon on va sentir le froid, cavaler dans la neige c'est génial ça a d'ailleurs déjà gelé sur la partie ombragée et je me retrouve plusieurs fois sur les fesses!
Retour a l'auberge et après une bonne douche, parrilla tous les 3 et un autre brésilien pour fêter le trekking! Enseignement du trekking: toujours prendre plus de fringues chaudes que nécessaires, acheter des guêtres pour la prochaine fois et plus de bouffe j'ai eu la dalle tout le long malgré le repas et les en-cas!!
Descente avec le soleil qui se cache derrière la montagne |
Photo du trekking sur picasa
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