jeudi 25 novembre 2010

La grande traversée du pays

Aujourd'hui c'est de nouveau une journée de transition, je quitte le sud, j'arrive à Buenos Aires, je rejoins mon pote Marc qui est arrivé 5j plus tôt à Buenos Aires pour visiter la ville et on part pour notre Road trip dans le NOA

Pas trop cassé par le trek sur le glacier de la veille, je prends mon dernier petit déjeuner avec Gérald et Karine qui partent pour visiter le perito moreno et je m'attaque à mon backpack, c'est un vrai bordel, j'en ai mis partout dans mon dortoir, j’ai du linge qui sèche encore c'est le problème quand on est seul dans un dortoir, on s'étale.

Mon activité préférée finie, je prends direction l'aéroport de El Calafate. L'enregistrement est long comme toujours et il semble que plusieurs personnes aient des problèmes. Quand vient mon tour, j'ai aussi des merdes! Un vol d'Aerolineas a été annulé et comme je n'avais pas fait mon Check-in en ligne la veille, je n'ai plus de places pour le vol. Aerolineas je te déteste! L'hôtesse écoute ma plainte, cherche une solution et me tend un papier avec ma solution: attendre le prochain vol dans 4h. En fait, elle écoutait que dalle, elle m'enregistrait dans le vol suivant sans me laisser le choix... Juste par hasard je demande si vol a du retard - je vole avec Aerolineas compagnie toujours à la ramasse - et ben ça ne coupe pas, j'ai eu une heure de retard en plus des 4h d'attente. Je me suis bien fait ch.** dans l’aéroport en attendant mon avion. Une fois en vol les aventures continuent, je sens une odeur de fumée… étrange, je n’aime pas trop ça, je suis à côté des réacteurs. 30min pareil ! Ça m’inquiète, d’autant plus que ca commence à sonner de partout de l’avion, géééénial. Finalement, je comprends que c’est un mec qui est allé fumer dans les chiottes. Il se fait chopper, il s’en sors avec le regard sévère de tout l’avion et des stewards mais il a de la chance, ca serait pas comme cela en Europe/US…

Arrivée à BsAs avec 5h de retard sur le vol initial, je reçois Marc à BsAs, j’échange quelques fringues chaudes pour short/tee-shirt et on file avec un taxi un peu taré à la gare routière prendre notre bus de nuit. Avec le retard, le transfert est un peu chaud mais on arrive largement à temps pour affronter les 18heures de bus qui nous attendent. La patagonie c’est bel et bien fini, NOA watch-out, nous voilà !!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire