dimanche 19 septembre 2010

Colonia del Sacramento - Uruguay

Samedi direction Uruguay ! Mon visa touristique de 90j sera ainsi remis à zéro et ça couvrira tranquillement la période jusqu’au 16 Octobre. Direction l’embarcadère tout neuf de la compagnie Buquebus pour les démarches de douanes on ne peut plus légères et zou dans le bateau « rapide » moins d’une heure de traversée pour couvrir les 50km du Rio et arriver à Colonia. 
Bateau rapide - traversée en une heure

Foot anglais en direct dans le bateau, je ne peux pas m’empêcher de penser aux après midi pluvieux à siroter un café ou bière enfoncé dans les gros canapés du mon local pub à West Ealing. 

Colonia nous voilà. Hé c’est bizarre, il y a pas de bruit, c’est calme !! Il n’y a pas les colectivos hyper bruyants de Buenos aires, il y  a pas de taxi, ni de klaxons ! Bon ok, Colonia c’est seulement 25000 habitants autant dire rien par rapport aux 18millions d’habitants de Buenos Aires et sa grande banlieue. Colonia del Sacramento pour être précis est une ancienne ville coloniale portugaise qui est passée entre les mains des portugais donc, des espagnols et des brésiliens avant l’indépendance de l’Uruguay. 

C’est parfait pour marcher, c’est au bord du Rio de la Plata, on rentre dans la vieille ville toute pavée, avec beaucoup de sections gardées d’époque donc impraticables pour les voitures tellement les pavés sont défoncés. Il fait bon, je suis en tee-shirt pour la première fois depuis mon arrivée en Argentine ! Tout tourne au ralenti et ca fait du bien. 
Calle (rue) de la vieille ville
Bien que très proche de l’Argentine, le cliché sur les Uruguayens sautent vite aux yeux : ils sont encore plus accro au maté que les argentins. L’uruguayen ne boit pas seulement son maté dans un parc ou posé quelque part, il se balade en buvant son maté. Mais comme il fait toujours le réalimenter en eau – c’est pas un café starbucks – il y a une technique spéciale. La thermos est coincé sous  le coude et le maté à la main. Du coup beaucoup de gens se balade avec le coude collé contre la poitrine pour retenir la thermos, c’est une mimique utilisée par les argentins pour se moquer des uruguayens. 
Cliché de l'Uruguyo - se promener avec son mate 
et la thermos sous le bras
Fait marquant il n’y a pas de feux de signalisations et quand on connait le peu d’intérêt ici pour les passages piétons, traverser la route devient sportif. Ah aussi, il parait qu’ici on peut se baigner dans le Rio malgré la couleur peu avenante marron (eau chargée de terre dans le delta), vu la quantité de poissons morts que j’ai vu échoué sur les bords (ce qui est assez logique car ca grouillait de poisson dans l’eau donc il y a pas une sélection naturelle…n’empêche !), je n’essayerai pas. Une petite bière locale noire et il est temps de repartir au bateau pour  le retour à la civilisation et au bruit.
Coucher de soleil sur le Rio de la Plata
 Photos sur le picasa

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