lundi 6 septembre 2010

Subte Linea D à Buenos Aires, ambiance grève au quotidien

En ce jour de grève, petite pensée aux parisiens qui vont lutter dans les wagons. Pensée d'autant plus partager que prendre le métro ou subte comme il s appelle à Buenos Aires, c'est se mettre en mode grève parisienne mais au quotidien. 
En attente d'un futur moment de bonheur...


Il y a peu de lignes de métro dans la ville vs le nombre d'habitants. De plus la voiture est chère et une vraie galère dans le centre et enfin les colectivos sont lents, tout le monde se rabat sur le subte. Enfin le prix dérisoire du métro (1.5$ soit même pas 30cts d'euro) explique cela.
Et avec seulement trois lignes principales (A, B & D) pour alimenter toute la ville, c'est souvent méga bondé.
Plan de métro de Buenos Aires
Quand le métro arrive et qu'il est full – ce qui est très souvent le cas - pas de soucis, on pousse pour compresser un peu les gens, personne ne râlera comme à Paris, ici c'est normal. Compressé les uns sur les autres et proprement collé sur son voisin, la deuxième partie du jeu constitue à trouver le moyen de garder les mains sur le sac et les poches contre les pickpockets du métro, pas facile qu’on est les uns sur les autres. Enfin, faut sortir de là à sa sortie…c'est bien, ca permet de connaître son voisin qui te collait au cul pour lui demander s'il descend à la prochaine ou s'il peut te laisser passer :)
Scène classique à 19h
Tout aussi classique...
Autant dire que les quelques place assises sont chères et on ne peut pas dire que j'ai eu souvent l'occasion de poser mes fesses dans le metro, du moins sur la ligne D! Je n'ai que 5 stations, 10 petites minutes de métro mais sérieux je les compte les stations car j'ai souvent hâte de sortir de là! Pourtant les gens n'en restent pas moins stoïque et calme, heureusement.... 
 
Trois raisons de positiver:
- je ne pourrais que mieux apprécier les prochaines grèves a Paris, je serais entraîné
- je dois m'estimer heureux, c'est l'hiver. En été, le subte est une fournaise humide où règne un joyeux mélange de sueurs que l'on partage avec ses voisins collants et où l’on en sort toujours trempé
- enfin la ligne A est un vrai musée ambulant au prix d’un ticket. La ligne n’a pas changé depuis sa création, il y a plus de 80 ans. Tout est en bois à l’intérieur, l’éclairage faible, le bruit infernal, une personne siffle avec son sifflet pour indiquer la fermeture des portes c’est chouette tout de même.

Linea A

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