La Boucle est prête : Buenos Aires – Puerto Iguazu en avion – Cataratas (parc nationla où sont les chutes) argentin – Cataratas côté Brésilien – Misison Jésuite de San Ignacio – bus pour Buenos Aires via Posadas. Tout ca en 3jours, je vais courir.
Récit de 3jours de voyage où même à la sortie de l’hiver, il est possible de crever de chaud en Argentine!
Vendredi, je saute dans un avion à la sortie du boulot direction l’aéroport Newbury, celui qui est dans le centre de la ville. Facile, en taxi je suis rendu en 20min depuis les bureaux du siège. Sécurité toujours aussi laxiste, j’attends tranquillement l’avion et j’ai le temps de voir un avion qui fait quelque chose de très bizarre sur la piste d’atterrissage, le nez de l’avion est très relevé quand les roues arrières touchent le sol, ca va vite, ca dure 3s et il finit par se poser… je ne sais pas si c’est un aterissage raté ou un décollage manqué mais j’aime moyen surtout que c’est exactement le type d’avion que je vais prendre McDouglas 80 et je ne sais pas pourquoi mais j’ai toujours en tête avec ces avions le décollage raté du vol SAS de Madrid pour faute de puissance et je n’en ai jamais pris… bref bref.
Vol sans encombre, on survole le delta de la Plata, j’essaye de faire des photos sans succés du ciel. Arrivée un peu brumeuse à Puerto Igiazu mais on devine la jungle qui s’étale dans la région. L’aéroport est miniscule, il y a deux portes d’embarquement, il pourrait faire de la concurrence à celui de Akureyri, Marc si tu m’entends.
Puerto Iguazu, c’est où. Eh ben c’est au fin fond de l’Argentine, au bout de la province de Misiones. Misiones est une petite province coincée entre le Paraguay et le Brésil, connue pour ses missions jésuites, ses chutes à Iguazu et surtout pour être un gros centre de production de yerba maté !! Eh oui, encore et toujours le maté !
NB : au moment où j’écris ces lignes, je suis à l’auberge en train de siroper une bière avec la roue de la fortune d’une chaîne brésilienne kitchisime au possible, magique !
Arrivée dans la ville de puerto Iguazu. C’est très différente de ce que j’avais vu avant en Argentine, la terre est rouge dans la région et ca laisse une poussière et couleur rouge à la ville, les rues ne sont ni perpendiculaires et la ville n’est pas toute plate, ca change tellement des autres villes ! Je trouve le moyen de me perdre alors que c’est minuscule preuve de mon adaptation à l’organisation en bloc des villes argentines. Malgré le tourisme, ca n’a pas l’air très riche, ca reste très populaire mais pas pour autant hostile. Les gens sont plus typés qu’à Buenos Aires, proximité avec les frontières et puis, des peuples indigènes étaient présents avant l’arrivée des colons espagnols, ce sont surtout ces personnes qui sont dans la rue pour vendre des objets indiens avec leurs enfants pieds nus qui courent partout et qui quémandent quelques pièces. Bref, ca change de Buenos Aires qui reste très européenne, assez riche et qui ne faut pas croire comme étant le symbole parfait du pays, les fortes disparités de richesses existent bel et bien.
Il fait lourd et chaud, on est dans un climat tropical avec la jungle autour, on a beau sortir de l’hiver en Argentine et péniblement atteindre les 20°c à BsAs, ici il fait encore 30°c à 20h… je ne vais pas me plaindre, c’est enfin l’été pour moi !!
Malgrè les différents voyages, il y a toujours une constante : autant j’assure sur le côté logistique transport/logement autant je suis nul pour ce qui est mon sac à dos. Partant dans un climat chaud, je n’ai pas de short, ni casquette, ni crème solaire ni cadenas pour l’auberge, je ne savais pas trop à quoi m’attendre en venant de France donc je n’avais rien de pris de cela avec moi. Mais ahah, j’ai mon super répulsif à moustique acheté en catastrophe l’an passé à Bratislava lorsque la ville subissait une invasion de moustique et c’est pas du répulsif de rigolo !
Donc à peine arrivée, je pars en mission achat dans la ville et hormis la casquette que je laisse tomber car j’en ai une oubliée à Buenos aires comme un boulet, je trouve mon bonheur !
Le temps de me poser, je discute dans ma chambre avec deux allemands sur le départ et deux hollandaises qui restent dans ma chambre ce soir. Les allemands partent, je pars manger avec les deux néerlandaises qui sont dans ma chambre, je n’échappe pas à l’éternelle discussion du « pourquoi les français parlent pas d’autres langues… », je suis fatigué de cette discussion que j’entends à chaque fois en Hostel mais mon argumentaire est rodé et je mets tout sur la télé qui est doublé et pas sous-titré en France et ca clôt toujours le débat. Bon c’est de bonne guerre, j’avais allumé en flèche avant avec les allemands le Neerlandais en disant que c’était une langue horrible à entendre…Les 4 ont déjà fait les chutes, ca me donne des idées pour le lendemain. On me conseille de commencer à l’ouverture du parc à 8h avant l’arrivée des bus de touristes et de prendre le bus de 7h30…
Dans la ville, c’est la fête, il y a une scène avec un groupe qui joue de la musique folklorique, on célèbre l’anniversaire de la naissance de la ville. C’est sympa, je dirais plus la même chose quand à 5h du matin, ca braille encore dans les rues et que je me suis déjà fait réveiller pleins de fois…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire