jeudi 23 septembre 2010

W/e au Chili - Microcentro de Santiago & Valparaiso

Le dernier w/e d'Août, je prends la direction le Chili, en mode freestyle, je n’ai pas de guide et je n'ai pas trop/pas planifié le w/e. On verra sur place.

Départ depuis Ezeiza, l’aéroport international de BsAs mais de taille très modeste par rapport aux aéroports européens, au moins, on se trompe pas de terminal !! Dans moins de deux mois, je serais dans la même situation mais ca sera retour à la casa.
Surprise, je suis dans un gros 767 pour seulement deux heures de vol. Dommage, je suis dans la rangée du milieu et j’ai du mal à voir le survol des Andes. Santiago étant collé à la montagne, l’atterrissage oblige un détour et une descente assez abrupte mais nickel.
A l'aéroport de Santiago l'office du tourisme est à votre disposition... entre deux parties de solitaire...
Dans le taxi, je laisse circonspect le chauffeur dés mes premiers mots avec mon espagnol avec une prononciation argentine, des fautes de débutant et un accent européen. Lui aussi d’ailleurs parce que j’ai pas l’habitude d’entendre les gens dire « Tù es » au lieu de « vos sos » en argentine. Le pire c’est la prononciation des ll et y en « ch », ca perd les Chiliens…et moi je comprends rien parce qu’ils mangent tous les mots : le « Tù es » qui devrait se prononcer Tou-és se transforme en T’es…j’avais l’impression d’entendre du Français !!
Auberge dans un quartier sympa, programme des deux jours fixés en piochant dans les guides qui trainent dans la salle commune et asado le soir à l’auberge. Première conclusion : la viande ne vaut pas celle d’Argentine ! Ca caille ce soir, il fait à peine 5°c, je regrette déjà de ne pas avoir pris le bonnet… A la soirée, plusieurs d’anglais, kiwi qui font leur tour du monde, un couple américain et un anglais qui travaillent comme prof d’anglais dans la ville, je suis le seul en w/e. En tout cas, leurs différentes expériences me laissent un peu rêveur…
Dans l’auberge, une grande carte au mur avec tous les tremblements de terre (Terromoto) depuis 100ans… Le Chili est couvert de points !! Ca bouge aussi visiblement dans le Nord de l’Argentine. La soirée se finit au vin rouge (qui ne vaut pas non plus ceux testés en Argentine) et au Pisco l’alcool local – sorte d’eau de vie - qui tire à 40°C. Les chiliens le boive avec du coca. J’ai gouté du pisco ambré, ca ressemble pas mal au whisky et le pisco sour qui est mélange de pisco avec du jus de citron et du sucre qui se boit seul avec plein de glace, pas mal du tout.  

Le lendemain réveil de bonnes heures pour attaquer cette longue journée. Discussion au petit déj avec une Allemande (d’Ulm !!) qui va débuter un stage à Chillan (là où il y a eu le méga tremblement de terre début d’année) dans un hopital. C’est cool de parler à des étrangers en espagnol, ca change de l’anglais et comme tout le monde galère, on se sent moins seul. Par contre, elle est super perdue avec ma prononciation argentine. Elle va faire un tour dans le centre historique avant de partir à Chillan, moi aussi avant d’aller prendre un bus pour Valparaiso, on fait le tour ensemble. C’est pas ouf-ouf, le centre est pas très très joli à part la plazza de Armas et sa cathédrale bien fournie à l’intérieure, il fait gris et froid, je regrette vraiment mon bonnet !!
Plazza de Armas sous la grisaille
Petite grimpette sur le Cerro de Santa Lucia pour essayer de voir les Andes à travers les nuages et il est temps d’aller prendre mon bus direction Valparaiso, ville au bord de l’Océan Pacifique à 100km de Santiago, en une heure et demi de trajet, bus toutes les 10min, parfait.
Depuis le Cerro Santa Lucia - derrière les Andes ont du mal à émerger
A peine 10km de bus, plus de , et en seulement 100km, je vais enchaîner pleins de paysages différents. Normal, ca représente presque toute la largeur du pays !!! N’empêche en comparaison à l’Argentine où sur 1000km on ne peut avoir que le même paysage désertique, ca change ! Je passe une vallée avec des vignes, puis des collines avec des gros cactus, tiens maintenant des mimosas géants tout jaunes, ah voilà une prairie verte à l’herbe bien grasse, ah ben revoilà une colline avec des gros palmiers, ouf on arrive c’est l’Océan Pacifique. J’ai vraiment fait que 100km.. ??
Arrivée à Valparaiso avec des Puces
Ville suffisamment petite pour tout faire à pied. Les collines viennent touchées la mer, tout est vallonnée, beaucoup de maison de couleur, pas mal aussi en tôle et peintes également. La vie est connue pour ces 15 et quelques funiculaires réparties dans la ville pour grimper dans les quartiers. Sinon on se balade à travers les rues sans voitures aux pavés défoncés, c’est calme, il y a pas un chat ou plutôt si il y a que les chats dans la rue, on se perd à travers un escalier qui part entre les maisons etc.

C’est super chouette, il y a beaucoup de graph, de peintures sur les portes, c’est bohème/hippie, je ne sais pas s’il y a des squats ici mais ca serait pas surprenant. En haut du barrio de Conception, certainement le plus coloré et typique, je me retrouve à discuter avec un hippi – Claudio – en train de décaper une chaise avec un morceau de verre… Au bout de deux minutes, j’étais invité à faire la fête chez lui le soir, à rester ici « car pas cher ». Je lui dis que je ne savais que c’était un hostel. Il me répond que non mais qu’on peut s’arranger… Ca m’a l’air d’être un peu l’esprit dans ce quartier, du moins vers le haut, plus prés de la mer, ca me semblait un poil plus touristique mais généralement c’était l’esprit vu. Très sympa surtout avec le méga soleil en opposition totale avec le froid du matin et cette fois le bonnet de me manque pas trop !!
Symbolique de la partie de Conception, c'est super tranquille
En gros, j’ai eu l’impression d’un mix entre les maisons colorés en tôle de Rejkyavik, les maisons (aussi en couleur) perchées sur les collines de Guanajuato et les graph de Berlin. Trouver les funiculaires relève d’une chasse au trésor, certaines entrées sont dignes d’une vieille entrée d’immeuble où le nom apparait péniblement sur une vieille enseigne qui pendouille.
Un des 13 funiculaires de la ville
La balade continue vers d’autres collines et autres funiculaires et se termine depuis el Cerro Arrayan par el ascensor Artilleria où je peux admirer la couleur du coucher de soleil qui rase les collines et inonde la ville.
Valparaiso côté colline
Il est temps de descendre, de tester le colectivo local qui ressemble à des mini-bus en fait et de rejoindre la gare routière de Valparaiso. Le temps d’avaler un café et je saute dans un bus direction Santiago. Rien de spécial à voir, il fait nuit sur la route du retour.
Valparaison côté Océan Pacifique
Pour le repas du soir, je tente les empanadas locales qui sont frites dans l’huile, pas géniales, ca ne vaut pas les empanadas argentines. La ville est morte à 22h, les bars sont vides, comme en Argentine, la vie nocturne commence après minuit. La soirée se termine devant Leon en espagnol en préparant la journée du lendemain, ça fatigue de traverser un pays dans toute sa largeur dans une seule journée…

Photos sur le picasa:

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